mercredi 29 mars 2017

Les aidants


On ne choisit pas d'être malade, on ne choisit pas non plus d'être un aidant.
Les aidants sont dit naturels ou familiaux peu importe.
C'est une belle expression : aidant. Cela  ressemble à aimant. Il est  essentiel que nous, malades que nous disions  aux aidants qu'on les aime.
Les aidants donnent sans compter . Malades, souvent envahis par ce que nous vivons, nous recevons, sans toujours être pleinement conscient du cadeau.
On ne peut pas rendre ce qu'ils nous donnent. Leur don est gratuit, généreux, comme une évidence. Pourtant rien est simple car c'est en eux mêmes que les aidants puisent cette force bienfaitrice.
Aujourd'hui je vais mieux,  je ressens  dans mon corps dans mon âme tout, l'amour reçu. C'est comme une énergie inépuisable qui s' accumule.
Je ne peux pas dire merci, ce serait tellement insuffisant. La meilleure réponse est de  moi aussi donner de ce que je suis.
Garder dans un coin de sa tête cette question importante : Qui aide les aidants ?

4 commentaires:

  1. Bonjour Laurent, je suis "l'aidante aimante" d'ADD, une myéolomane pleine de joie de vivre et d'humour. Qui aide les aidants? Simple : les malades et leur combat pour la vie, mais aussi la conviction que la légèreté, la drôlerie, une réelle compassion et une écoute attentive sont des aides précieuses. Merci d'avoir salué l'aide reçue de vos proches, mais pour moi, c'est naturel d'écouter et d'épauler quand on se prétend amie. Vous n'avez pas choisi d'être malade, j'ai choisi d'accompagner dans les bons et moins bons moments. Et les moindres progrès et parfois les baisses de moral, la colère ou la révolte décuplent ma rage de vivre et ma force pour accompagner. Alchimie toute simple, n'est-il pas ?

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  2. L'amie aidante et aimante, voilà une jolie dénomination. Heureux de te connaître un peu à travers tes mots offerts. Merci du partage

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  3. D'autres mots (et jeux qui vont avec) à suivre sur le blog de l'amie Anne (dite ADD). Bon, je suis celle qui commente avec des noms idiots, issus de ce que m'inspirent ses divers billets.
    A la réflexion, ma posture est peut-être plus simple que celle des tous les proches familiaux, qui prennent l'annonce puis le traitement de la maladie en pleine figure ; moi, rien ne m'a été imposé, nous étions proches, mais sans plus Anne et moi (des collègues de travail). J'ai proposé mon aide (à l'époque, ça n'avait rien de concret); progressivement, mon grain de folie(attention, je tiens à le conserver en l'état) m'a rapprochée d'Anne. Mais surtout, ce qui a crée des liens profonds entre nous, c'est que je n'ai pas changé avec elle : je suis restée la même, sans compassion feinte ni gaité de façade et je me suis intéressée à la maladie (presque experte en jargon médical, au point de bluffer mes frangines médecins), juste pour suivre ce qu'elle me raconte. Une petite dose de neurones, un soupçon de joie de vivre et une bonne rasade de gaité, et hop, intronisée proximo et personne de confiance. Fastoche, non ?
    Au plaisir de continuer à te lire.
    Amicalement

    Hélène (pas fichue de publier autrement qu'en mode anonyme ; je sais, je ne suis pas douée...)

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    1. Enfin un prénom, jai moi même deux hélène exceptionnelles comme amies
      AU plaisir aussi d'avoir de nouveaux échanges. A bientôt
      Laurent

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