mercredi 9 juin 2021

Empathie

 La souffrance, pas la mienne, celle des autres, celle que je reçois par leurs mots leurs regards, raisonne parfois dans mes propres douleurs. La maladie m'a rendu plus sensible, davantage réceptif. Quand l'émotion est trop forte quand elle est trop en concordance avec mon histoire, mon corps vibre à son tour et reprend avec ses maux les messages reçus.

Je ne veux pas me laisser emporter par une empathie sans limite, qui m'empêcherait de rester moi-même et de continuer à partager ma route.
Ecouter la souffrance et donner un peu de ma force de vie pour aider aux premiers pas vers l'apaisement.

Ce que, durant ma vie professionnelle m'ont appris, les enfants handicapés et leurs parents est une aide précieuse pour ce que je vis aujourd'hui.