lundi 30 janvier 2017

Raconter son histoire

L'autre soir, à la télévision, un pédopsychiatre définissait son rôle de soignant comme quelqu'un permettant au patient de raconter son histoire. Cette posture devrait être celle de tout médecin.  Car faciliter la parole du malade puis l'écouter c'est permettre d'abord à ce dernier de prendre de la distance avec ce qu'il vit et de lui même mieux comprendre ce qui lui arrive. De plus le malade à des choses à dire, il se connait. Dans l'histoire qu'il va raconter il y aura une multitude d'informations qui seront utiles et précieuses pour que le médecin puisse mieux soigner son patient . Il est en effet incroyable de voir souvent la mise en oeuvre d'une multitude de machines de techniques pour comprendre ce qui se passe dans un corps en oubliant que même malade ce corps est capable d'expression, il est aussi esprit et doué de parole. Plus la médecine se complexifie plus il est essentiel qu'elle n'oublie pas qu'elle d'abord une relation entre deux humains.

3 commentaires:

  1. oui, c'est vrai, et c'est d'ailleurs un peu le fondement philosophique de la psychomotricité... En tout cas, penser son corps, penser son histoire, c'est exister en tant que sujet et c'est être reconnu responsable de soi, que ce soit dans les maladies physiologiques ou psychiques.. C'est Maurice Berger qui posait la question : "aide-t-on les enfants placés à penser ?"
    Bises Laurent !

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  2. Merci de ton éclairage Élisabeth. Et parfois quelle énergie doit la personne enfant adulte, pour qu'on écoute l'histoire qu'il raconte que ce soit avec les mots ou son corps

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