mercredi 6 avril 2016

Le temps et la maladie

Avant d’être malade, j’imaginais ce que j’aurais fait plus tard une fois que j’aurais du temps, quand j’arrêterais d’être bousculé.
Etre malade bouleverse notre représentation de la vie. Une maladie grave t’apprend ou plutôt te rappelle ce que jusque-là que tu t’appliquais à oublier : Tout a une fin.
La maladie même avec ses moments difficiles modifie de manière positive ta vision du déroulement de la vie.  Aujourd’hui je sais qu’il faut vivre l’instant présent quel qu’il soit, en pleine conscience sur l’instant. Le futur n’est pas ce que l’on fera peut-être un jour ; le futur se construit par la somme des instants présents vécus et des actes posés.
Si parfois mon corps et mon esprit sont ralentis, je n’ai pas pour autant une vie diminuée. Ce que je vis je le vis pleinement. Il y a les épreuves bien sûr, mais il y a surtout les moments de rencontres, d’amitié, de tendresse et d’amour. Vivre ainsi est pour moi la meilleure façon de continuer mon chemin de vie le plus loin possible. J’ai confiance et j'aime ma vie.

Ne plus courir après le temps, ne plus chercher à en gagner, simplement le vivre intensément.

4 commentaires:

  1. Nous sommes ici et maintenant... Nous en sommes conscients et le seul moment à vivre est cet instant présent. Unique et merveilleux moment... C'est le seul moment qui soit réel. Thich Nhat Hanh (Moine bouddhiste vietnamien né en 1926)
    Que cette journée soit belle!
    Emilie

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    1. Il n'y a pas de hasard. Hier j'ai reçu un livre de cet auteur qu'il y encore 3 jours je ne connaissais pas.

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  2. Merci Laurent de continuer à écrire et à nous enrichir... Il y a quelques temps déjà, j'avais communiqué l'adresse de ton blog à mon père, qui se bat lui aussi contre un cancer depuis quelques mois. Il a écrit ceci : "C'est très intéressant et Laurent est un homme de qualité très attachant . C'est un conteur et un poète dont j'apprécie la pensée. Je pense être moins atteint que lui, mais certaines expériences sont communes... Primat de l'amour, thérapie des larmes, souffrance et morphine (fastoche la vertu quand tu n'as pas mal), humour et amitié . C'est d'une lecture vivifiante pour tous les clients du CHU...".
    Je ne me manifeste pas souvent, mais je dévore tes posts, qui apportent aux bien-portants que nous sommes la sagesse, la distance et la relativité qu'on oublie d'avoir quand on a le nez dans le guidon.
    L'idée que notre avenir est fait de la somme de ce qu'on vit maintenant nous oblige à vivre pleinement, et avec gratitude, ce que la vie nous offre de bon dans l'instant, et à accepter le moins bon... surtout qu'on transforme souvent en grandes préoccupations de tous petits soucis !
    Je te dis comme Emilie : Que cette journée soit belle !
    Et embrasse fort Chantal de ma part

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    1. Je t'embrasse et un grand salut amical à ton père. Bonjour à toute la famille

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