dimanche 27 mars 2016

Vendredi 27 Novembre 2015

Quoi de neuf docteur ?

Je suis malade ?
C’est grave docteur ?
Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas facile d’en parler.
Il faut d'abord trouver un médecin disponible. Ensuite Il y a les mots que dit le médecin que je ne comprends pas ou que je ne veux pas entendre.
Après il y a ce que j’en dis à mon entourage  et ce qu’il en comprend ou ce qu’il veut attendre.
Au bout du compte ce n’est pas simple de suivre.
Reprenons les choses calmement, je suis malade, on m’explique avec précision en répétant plusieurs fois les choses et avec un peu de bonne volonté et des mots justes  j’intègre le message car je ne suis pas si bête.
Ensuite les mots simplement font leur travail, je dis ce que je vis parce que cela me fait du bien tout en faisant attention à mon tour sur la manière dont les personnes qui m’écoutent les reçoivent.
Les mots contre les maux

Infirmières libérées

Aujourd’hui quand tu te fais opérer, tu rentres très vite chez toi.
Mais comme tous les soins ne sont pas terminés, tu as la chance quotidienne de voir arriver dans ta maison les infirmières libérées, libérées des murs de l’hôpital, et de ses contraintes, de ses lourdeurs organisationnelles. Chacune leur tour, elles arrivent chez toi souvent tôt le matin ou en fin d’après-midi.  Elles n’ont pas de blouses, elles sont en civil. Moi j’ai la chance de leur faire la bise. Elles envahissent un coin de ta table de la salle à manger.  Tout en préparant leur petit matériel, elles te parlent, te demandent des nouvelles, elles peuvent également dire quelques bêtises. Elles sont plutôt de bon conseil, toujours d'un réconfort.
Tu tends ensuite la partie de ton corps qui les intéresse cette fois ci ; un bras, un ventre, un dos, nous nous en tiendrons là.
Elles opèrent en prenant soin de ne pas te faire mal, elles ont beau être libérées, elles connaissent pour autant leur métier. Elles rangent leurs affaires, elles trient même leurs déchets avec leur petit sac jaune. Elles te disent au revoir, à demain Et très vite elles repartent dans leur voiture souvent boueuse.
S’il m’est arrivé quelques rares fois d’être médisant sur les infirmières de nos campagnes, c’était sans doute sous l’effet de quelques apéritifs appuyés. Aujourd’hui je le dis c’est un bonheur de profiter de leur visite quotidienne.  Vive les infirmières !!!!


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