lundi 28 mars 2016

Le CHU ne manque pas d'air

Top départ pour la nouvelle étape. 9H30 ce matin rendez-vous à l’établissement Français du Sang pour rencontrer un médecin. La personne à l’entrée  est étonnée de me voir car elle ne  m’attendait que le lendemain. Le médecin est cependant disponible et me reçoit pour m’expliquer le processus. L’accueil est chaleureux et simple. J’ai même le droit à une visite du site  et de rencontrer la machine à laquelle je vais être lié par les deux bras d’ici 10 jours.
La journée se poursuit au CHU en hématologie, quatrième étage du nouveau bâtiment nommé FEH : Femme enfant Hématologie. Pour la première fois, dans le cadre d’une hospitalisation j’ai la chance de ne pas utiliser le fameux bureau des admissions mais de bénéficier du service de son annexe située dans le nouveau bâtiment.   Cinq petits guichets et un distributeur de tickets de supermarché pour organiser l’attente. En moins de 10 minutes le tour est joué et je peux monter au quatrième où je suis attendu.  D’être un patient fidèle donne l’avantage d’être reconnu et de reprendre les échanges commencés il y a quelques semaines.
Une fois installé dans ma chambre, l’inventaire de mes affaires réalisé mon étiquette au poignet je dois affronter ma première difficulté : Le plateau repas. De retrouver ces cases de plastique blanc remplies de nourriture à l’aspect incertain et au gout inexistant m’invite à solliciter ma réserve d’énergie positive
En milieu d’après-midi me voilà pour la première fois relié à un pied perfusion à roulettes auquel sont suspendues quelques poches. Quand l’alarme de la pompe retentit j’appelle l’infirmière qui renouvelle  ce qui doit être renouvelé. Malgré une migraine le traitement se déroule sans problème jusqu’au lendemain matin.
Par contre il faut que je vous raconte l’évènement le plus important de ce court séjour. Ma chambre est spacieuse, lumineuse et bien équipée.  Dans son plafond est disposée une bouche d’aération qui en continu impulse de l’air frais dans la chambre.  Ce charmant courant d’air est situé pratiquement au-dessus de mon lit. Au bout de deux heures je commence à avoir mal à la gorge. Je me lève et je déplace au maximum mon lit sur la droite pour moins ressentir ce vent venu du froid.  A l’infirmière qui vient me voir je lui signale le problème. Elle peut rien me donner pour la gorge et me propose un doliprane et une couverture.
Il est 23 heures l’infirmière de nuit vient me saluer  et s’informe de ma situation. Je lui signale mon problème d’air. Complètement d’accord avec moi, elle me rassure en me disant qu’elle va s’en occuper. A 23h30 je vois arriver dans ma chambre un technicien de la maintenance avec son escabeau. En moins de deux minutes il intervertit des dalles du plafond pour que la bouche d’air fautive  soit située près du mur et non au-dessus de mon lit.  L’infirmière me dit en riant « vous avez bien fait de venir ». Me voilà tranquille pour la nuit.
Le lendemain matin toute l’équipe de jour s’extasie : C’est bien en plus quand on prend les constantes on ne sent plus l’air, cela devrait être comme cela dans toutes les chambres »

J’ai le sentiment d’avoir participé à l’amélioration de la qualité de ce bel édifice

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire