Mon améli
Amis
lecteurs vous êtes au courant de mon parcours un peu tordu au sein de la grande
tour. Il faut que je vous parle de mes échanges récents avec la Sécu.
Après plus de 15 jours au CHU dont la moitié des jours à
ne rien faire (pour 1000 euros par jour), au moment même où j’apprends que pour
la deuxième fois mon intervention est reportée, je reçois un mail du
secrétariat de mon employeur. La missive m’indique que je ne serai pas payé de
deux jours d’indemnités journalières car je n’avais pas envoyé mon arrêt de
travail du début de cette aventure.
J’avoue que je me suis un peu bêtement mis en
colère, car malgré un emploi du temps chargé, et un « léger
stress » les démarches administratives avaient été faites en heure et en temps.
Comme je suis de mon temps, plutôt que de tenter de parler
à une personne, j’ai écrit à madame Améli de la sécu. Je lui ai dit toute ma
colère et mon désaccord face au comportement de ce service sensé me
protéger.
Par contre attention vous pouvez être en colère mais de
manière synthétique car Améli ne vous permet de vous exprimer en seulement 1000
caractères.
Améli est fair-play car dans le quart d’heure vous recevez
un mail vous indiquant que votre caisse vous répondra dans les 48 heures.
Ce qui est fait. Améli délègue, le mail est signé par une personne mais
qui s’applique à ne pas prendre en compte la colère et à ne pas répondre
aux questions multiples posées.
Je renvoie un second message à ameli, en seulement 500
caractères je lui demande simplement les procédures pour faire recours. 48
heures plus tard, une personne m’apporte les informations attendues. Et
comme j’ai du temps et que maintenant je suis de bonne humeur me voilà en train
d’écrire au président de la commission de recours amiable. Ce n’est pas
pour la valeur financière des deux jours, non c’est juste pour un peu
d’humanité et de respect. Et ça n’a pas de prix.
Je
vous tiendrai au courant de mon histoire avec améli.
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