Je suis allé une journée à Paris rencontrer une belle personne, un tahitien. Tahiti pour nous métropolitains c'est le soleil, la mer, les coraux et on oublie facilement que le cancer peut aussi toucher ces habitants du bout du monde avec même un bonus hérité de nos essais nucléaires. Mon ami tahitien a 55 ans et un myélome, tout comme moi.
Il n'a pas eu d'autres choix de quitter son ile, sa famille de voyager pendant 20 heures pour venir à Paris recevoir la partie la plus importante du traitement: l'autogreffe et la chimio intensive.
Nous nous rencontrions pour la première fois et ce fut une belle rencontre. D'abord c'est lui qui m'a accueilli en m'offrant des colliers de coquillages et une multitude de cadeaux de son pays. La journée s'est poursuivie par de beaux échanges et partages qui nous appartiennent et que je vous ne raconterai pas.
Mon ami va vivre ce moment difficile du traitement loin de son environnement loin des siens. Mais il est venu avec une force tranquille et immense, avec sa joie de vivre, son humour, avec l'assurance du soutien de sa famille avec qui il communique chaque jour. Dans les jours à venir une chambre d'isolement d'un hôpital parisien va se remplir du parler, des couleurs et de la chaleur tahitienne.
Je suis rentré chez moi avec de beaux colliers mais surtout avec un stock infini d'énergie positive aux couleurs des iles.
Mon ami va rester plus de deux mois en métropole. Quand il aura repris suffisamment de forces il retournera à Tahiti retrouver sa femme ses enfants et sa petite fille.
Bien sur nous avons parlé de notre maladie, mais pas seulement car la maladie n'est pas ce qui nous définit en premier. Chacun de notre bout du monde nous avons développé un amour de la vie semblable et qui nous lie bien plus que le myélome.
Il n'a pas eu d'autres choix de quitter son ile, sa famille de voyager pendant 20 heures pour venir à Paris recevoir la partie la plus importante du traitement: l'autogreffe et la chimio intensive.
Nous nous rencontrions pour la première fois et ce fut une belle rencontre. D'abord c'est lui qui m'a accueilli en m'offrant des colliers de coquillages et une multitude de cadeaux de son pays. La journée s'est poursuivie par de beaux échanges et partages qui nous appartiennent et que je vous ne raconterai pas.
Mon ami va vivre ce moment difficile du traitement loin de son environnement loin des siens. Mais il est venu avec une force tranquille et immense, avec sa joie de vivre, son humour, avec l'assurance du soutien de sa famille avec qui il communique chaque jour. Dans les jours à venir une chambre d'isolement d'un hôpital parisien va se remplir du parler, des couleurs et de la chaleur tahitienne.
Je suis rentré chez moi avec de beaux colliers mais surtout avec un stock infini d'énergie positive aux couleurs des iles.
Mon ami va rester plus de deux mois en métropole. Quand il aura repris suffisamment de forces il retournera à Tahiti retrouver sa femme ses enfants et sa petite fille.
Bien sur nous avons parlé de notre maladie, mais pas seulement car la maladie n'est pas ce qui nous définit en premier. Chacun de notre bout du monde nous avons développé un amour de la vie semblable et qui nous lie bien plus que le myélome.
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