Je suis fragile et je dois faire attention à moi , appliquer à la lettre les fameux gestes barrières et me protéger .
Je suis vulnérable..
Mais j'ai une force qui me tient chaud. J'ai déjà vécu comme beaucoup de malades le confinement, l'isolement. Cloué chez soi c'est mieux que dans une chambre d’hôpital, avec la souffrance et l'ignorance du lendemain. J'ai appris à vivre jour après jour pour pouvoir aller plus loin, le plus loin possible.
J'ai souvent pensé à la mort. Ce n'est pas une idée qui me paralyse. mais je ne la vois pas encore sur ma route.
Je ne suis pas armé, je ne suis pas un guerrier, j'ai simplement appris et je continue d'apprendre de ce que je vis , et de tout ce que me donnent les personnes qui m'accompagnent
Nous sommes des malades pour qui encore aujourd'hui le mot guérison n'existe pas.
Mais nous nous entraidons nous ne sommes pas seuls.
Aujourdh'ui dans cette catastrophe épidémique nous pouvons aider et partager avec tous ce que nous avons appris de notre parcours de vivants malgré tout.
Oui notre force, avoir déjà du digérer un choc = le confinement nous permet d'utiliser nos outils persos pour gérer ce moment.
RépondreSupprimerD'ailleurs c'est un peu comme d'hab pour moi (interaction médicamenteuse qui m'a mis KO), donc chaque jour coule tranquillement. Ma chance pas de douleur, "juste" de la fatigue.
Par contre, comme je suis une positive à tout crin, je ne suis pas inquiète face au covid-19 car j'applique les règles. Aucune idée de mort même avec le MM, je crois toujours à ma chance et l'opportunité de passer au travers !
Donc bonne humeur, fromage et journées en rose !