Jeudi 4 février 2016
Jeudi 8 octobre 2015
Jeudi noir, mon corps me jette à terre sous un flot fulgurant de
douleurs.
Jeudi noir, au même moment une autre partie de moi-même
attaquée, terrassée, figée entre vie et mort.
Jeudi noir et pourtant une immense vague d’amour, dès cet
instant se glisse en moi, pour me soutenir me relever.
Peur pour soi, peur les autres, peur d’avoir mal, peur de la
souffrance générée pour ceux que j’aime.
Peur du devenir, contredite par la force des émotions positives
du moment présent.
Aller toujours plus loin avec la conscience que l’essentiel de
notre richesse est dans les relations humaines.
La souffrance est une force d’isolement et de repli, contre
laquelle on lutte par les dons de l’amour de l’amitié et de la tendresse.
J’ai écrit ces lignes il y a quelques semaines, à un moment
difficile. Aujourd'hui je vais bien, j'avance d'un bon pas sur ma route de
patient. Je peux désormais aller voir ma marraine, toujours hospitalisée depuis
ce 8 octobre et quand je suis avec elle j’arrive désormais à ne plus penser à
ce qu'elle était avant, mais simplement à ce que nous partageons encore une
fois sur l'instant.
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